Le temps me semble long sans vous auprès de moi,
Je me sens si loin, seul, sans pouvoir vous tenir
Dans le creux de mes bras. Imaginez l'émoi
De nos cœurs s'enflammer s'ils venaient à s'unir.
Je n'ose pas vous dire à quel point vous manquez
A mon être brisé de devoir supporter,
D'attendre si longtemps la main du sort marquer
De son empreinte un corps, dont l'âme est tourmentée.
Je veux que vous sachiez que la vie si cruelle
N'a pas su m'épargner son lot d'acharnement,
J'irai bien volontiers me promener au ciel
Y troquer mes malheurs par de l'épanchement.
Maman si tu savais, papa a du te dire
Que je suis père aussi, mais je ne sais comment,
À leur montrer la voie je pourrais parvenir
Si moi-même ma vie n'a eu de fondement.
C'est la faute à personne un si triste destin
Qui nous a tous valu d'être persécutés.
Je veillerai toujours au bien être commun
Tant que je resterai en vie à vos côtés.
Je veux être libre, j'ai enfin fais le deuil
De n'avoir jamais eu la chaleur d'une mère
Et l'amour d'un père, pour observer d'un œil
Attentif le parcours de ma vie éphémère.
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Je trouve ce poème particulièrement touchant, à l'étonnante beauté noire comme celle d'une arabesque à l'encre de Chine. Un rythme posé et fluide, des sonorités agréables et sombres sans être lourdes, qui portent un cri du coeur éclatant de mélancolie... que dire de plus, sinon merci de partager ces vers avec nous ! | |
Florent |
Je l'ai lu tout haut; magnifique | |
lorol |
Merci Florent et lorol pour vos commentaires. Ils me vont droit au coeur. | |
coolwater |