Infliger la mémoire aux hommes, du passé
Des deux poings écarter les cuisses de la pudeur
Cribler le paradis d'autels ensanglantés
Enseigner à l'enfant, du vice la saveur
Mais attendre pourtant de chaque tour les heures
Égrenées de secondes à l'écho éternel
Neuf espoirs dix mensonges et treize réflecteurs
Braqués sur les abîmes émaillés de ton sel
Où saturé de haine et gorgé de tristesse
Tu t'offres au prix du corps les faveurs de l'ivresse
Et te livres à l'oubli ainsi qu'à l'assassin
A la rangée de cris qui sillonnent ma tête
Je hurlerais mes nuits jusqu'où mon cœur s'arrête
Pour regarder les jours expirer en demains
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Commentaires
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Posté le 20/05/2011 à 21:16:09
Fort, un rien violent aussi comme la colère sait l'être. Très réussi ! Bises. |
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Nighty |
Posté le 21/05/2011 à 22:00:26
merci Nighty :) je suis une passionnée... rien ne peut être vécu à moitié... | |
coramouh |