Avertissement à une âme sur le sentier
Dans ton cœur petite fille il y a trop de rancœur
Sur tes heures de liberté il y a trop d'erreurs
Dans ton âme il y a trop de peurs.
Dans ta personnalité subsiste toujours trop de caractères
Sur les étés ensoleillés tu verses des trêves
Ton apparence est formée de carapace
Ton insouciance est trempée dans l'audace
Dans tes yeux le soleil ne se lève plus
Ton regard est froid, ton visage hagard
Tu ne sais plus interpréter les rêves
Sur ta couche les cauchemars s'allument
Dans ta voix la douceur s'est exilée
Les cris et la haine se sont imagés
Sur les ailes de ton âme étiolée
La grandeur qui étoffait ton expression
S'est déchiré dans un crissement d'acceptations
Tu perds l'image doré de l'aube
La nuit embrasse ta lumière
Et nuit ostensiblement ton ascension
Les messages de beauté dictés
S'effacent et laissent place à l'insanité
Les anges d'éternité quittent les lieux de sainteté
Leurs protections sont retirées
Leurs vibrations sont étiolées
Sur les montagnes dorées
Les calices de la doctrine sont cassés
Dans ton cœur maintenant s'installera un froid intense
Sur tes heures dorénavant s'incrustera les lois de souffrance
Sur tes peurs s'immortaliseront les angoisses en alternance
Dans l'expression de ta sœur tu as semé la désorganisation
Sur son âme en pleurs tu as répété les fluctuations
Dans son cœur blessé tu as désactivé l'initiation
Pour le doute et l'amertume que tu as crée
Le temple de ton âme demande réparations
Sur les routes tortueuses que tu as dessinées
Le sanctuaire de ton âme esquissera des négations
Dans l'estuaire de sa lumière
Tes vibrations s'amenuiseront
Dans le pituitaire de l'éther
Tes manipulations sombreront
Toi qui as su traverser les vies
Toi qui as pu rencontrer les rives
Toi ! Oui toi ! Petite fille,
Aujourd'hui je te plains
Car tes matins ne seront plus si hautains
Tes lendemains trembleront dans le lointain
Tes pensées navigueront dans l'incertain.
Insensées seront tes paroles
Blasés deviendront tes automnes
Blessée, reniée, traînée, tonnent
Leurs sons sur la toile de ta vie. Ne t'étonne,
Ni ne te lamente aujourd'hui car ta route sera longue.
Sauras-tu apprécier la douleur dans sa juste mesure ?
Comprendras-tu les erreurs dans leur démesure ?
Saches que la complainte du vent s'est arrêtée
Attache les plaintes d'antan dans les vieux étés
Car pour toi s'est levée la tempête des déités
Cache tes yeux pour ne pas te blesser
Fuis les cieux quand ils seront écartés
Car des profondeurs du néant, ces sons là tu ne peux les écouter
Ils te déchireront l'ouie
Ils t'abîmeront la vue
Ils saccaderont tes paroles
Ils saigneront tes rôles
Que d'abjurations étalés dans ces vers
Que de négations élevé vers
Ton incarnation de maintenant
Qu'as tu fais petite fille ?
Pourquoi as-tu transfiguré le positif en négatif ?
Pourquoi as-tu inauguré le passif ?
Les conseils et les messages ont été salis
L'œil et les pages se sont dépolis
Sur des séquences de tentations
Tu as ré écris la symphonie, les formations
Se sont éclatés dans l'abnégation.
Tu n'as pas voulu écouter l'inconscient
Tu n'as pas su prêter l'attention
A l'image de ton ascension
Tu as souhaité côtoyer le conscient
Tu as décidé de t'octroyer toutes les passions
Ton âme est blessée, blasé, saturé
Ton cœur est fermé, hanté
Et sur leurs rivages coule un sang infecté
Dans leurs pages troublées l'étang s'est arrêté
Les nuages se sont mélangés sur le temps de tes étés
Tu sais tout cela ! Enfouie au fond de toi,
La réponse est pourtant là. Tu as enfermée ton moi ?
Re jetée l'étoile du matin sous les toits
Tu as reniée le soi pour ne garder que le moi.
Je sais ! Ces paroles et ces vers seront pour ton moi
Des énigmes mais un temps viendra où tu t'en référeras
Alors ce jour-là tu penseras à moi
Ce jour-là ton âme s'aérera
Peut-être s'élèvera
Si tu sais comprendre ceci :
Quand la couleur du temps s'estompera
Nul peintre ne le peindra
Quand l'oraison des rêves s'effacera
Nulle raison ne l'éveillera
Quand l'image s'animera
Nulle force ne la stoppera
Quand la lumière t'inondera
Nulle chaleur ne t'enveloppera
Quand la grande ombre te couvrira
Nul feu ne t'éclairera
Si tu as su comprendre et déchiffrer ces cinq règles
C'est que tu as su définir ce qu'est un aigle
Aucun de ces vers que je te dédie n'est fictif
Chaque phrase chaque mot recèle une grande vérité
Ton âme est éternité ton physique effectif
Nul ne peut être à la fois dans l'ombre et la lumière
Il lui faut un jour choisir.
A toi maintenant de commencer……
BONNE CHANCE
A Pauline MAI 2001.
Écrit par daniel
"Les grandes pensées ne pénètrent que l'âme contemplative."
Catégorie : Divers
Publié le 22/06/2009
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