A l'unisson de nos coeurs
électriques
je suspends mon souffle
le temps d'un baiser sauvage
Le tonnerre brise nos fenêtres
ouvertes sur un monde onirique
connu de nous seuls
Ainsi les étoiles
-tombées sous le vent
entrent-elles en flammèches nombreuses
brûlant nos regards assoupis
La rumeur de mon émoi
se perle de rosée
à l'approche de tes lèvres
tremblantes
Nos paroles bruissantes
se mêlent à l'infini bleu
du pays nocturne
Nous sommes créateurs
et créatures mêlées
érigeant notre cité amoureuse
à la ressemblance de l'Eden originel
Serviteurs du Jardin
nous ne sommes pas familiés
pour autant de l'exil
La chute n'est pas interdite
en nos murs empierrés
Pourvu que les retrouvailles
soient initiés
toujours davantage au secret
de la réconciliation
Notre couple réuni
peut s'éprendre alors d'autres ciels
à visiter
sans crainte de se tromper
...souhaitant protéger
notre relation aimante
de toutes les habitudes corrosives
Nous demeurons fidèles
au respect mutuel
des premiers jours
...malgré le poids des années à venir
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trés beau poème, c'est vrai qu'il ne faut pas laisser la routine s'installer....merci dja!! :) | |
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