Au fil des jours, sous la treille de l'ennui
J'ai réappris à respirer à pleins poumons
Un dimanche perdu, un train m'a emmené loin de toi
Et la mer ne m'a pas parlé
Dans des bars à Paris, j'ai écrit, sans fin et sans encre
J'ai repeint les murs de mon alcôve, yeux pers
Et dans mes draps, la solitude prenait des traits familiers
Une grande astrance sur la tête d'oreiller
De vos natures mortes, j'ai aimé la laine
Des carottes sauvages
Les cafés sans trêve dans des pièces non-chauffées
Cette étreinte hivernale
Les autres me souriaient et j'étais alors un enfant heureux
Sur le Rhône et sur la Durance
Je donnais à manger aux cygnes bagués
Le retour du pollen fut doux
La voix revint à Pessah, c'était celle d'un petit-fils ingrat
"Il était fascinant, je pensais qu'il serait immortel"
Comment prendre en affection tes cimetières marins?
Ces terres de cocagne à l'assaut de mon humanité
Sous un voile d'une tendresse acquise dans le sang
Je disais oui à tout et semblais serein
Mais quelque chose agitait
Mon nid dans la ramée des certitudes.
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Divers
Publié le 28/03/2016
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de eco-blanchiment au hasard |
Annonces Google |
Doux et très beau... | |
Odile sire-hervieux |
"Ces terres de Cocagne à l'assaut de mon humanité" : si bien trouvé | |
Stev |
De bien belles images pour dire ce qui est si difficile à dire ! | |
Moi80 |
Un festival d'images et d'impressions au fil des voyages ! Merci pour la simplicité du poème qui se donne entier. | |
jacou |
Toujours autant de classe ! Bon réveillon du 31 ! Amitiés poétiques ! Roger |
|
roger tibbart |
Merci à tous ! | |
eco-blanchiment |
Annonces Google |