Le verbe "attendre"
C'est une baleine
Qu'on extermine
Gamin, gamine
Vous n'y pouvez rien
Giboulée de larmes.
Sèbe, mais ce n'est pas un jeu
Ni un rêve, ni un regret
Rien que le calme
Et tu attends
Que grandisse
L'enfant dedans.
Jeté au fond de cette ville
Je tâte son âme
Quelques marchands ont déparlé
De sa non-présence.
Suis-je assez grand pour vivre?
Des étreintes soudaines
A couper le souffle
Même sevré de ton corps,
Ma patrie,
Je continue à pousser.
Tu savais que l'indifférence
C'est un bras de mer mutilé
Et aussi une saison qui dure
Je n'ose pas l'appeler le printemps
Prometteur et obscur.
Refaire les idéaux qui s'escomptent
Te regarder sans honte
Je suis fou et très à l'abade
Et d'un bord à l'autre
Ça va.
Et après
Il n'aura plus de mal
Tu auras semé des doutes
Qui mangent le visage comme la barbe
Du bruit dans les arbres
Amont les bois
Dans mes écouteurs remue-le-vent
Après les poèmes misérables
Dis-moi ce que tu vois.
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Divers
Publié le 15/06/2012
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Joli ! j'ai un peu de mal avec la cinquième strophe,notamment sa signification, mais l'ensemble est magnifique. Tu joues avec les mots comme personne. |
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Orpheus |
C'est vrai que l'indifférence peut résumer une vie entière. | |
Intruder |
Je raffole de : ton corps, ma patrie, que dire de plus fort en amour, plus beau encore dans sa brièveté que : mon île au loin, ma désirade, ma rose, mon giroflier, les doutes qui mangent le visage comme la barbe, whaou, ! et les écouteurs remue le vent, que c'est dont goûteux ta parlure mais je ne connais pas : "ête à l'abade" ? je te saute au cou de bonheur. | |
flipote |
"à l'abade" c'est en liberté. Je vous remercie ! |
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eco-blanchiment |
Incroyable, j'en reste sans mots. | |
Mistake |
Pfiiiiiiiiiou digne des plus grands au plaisir de te lire :) | |
cocoboys@hotmail.fr |
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