Les nuages se baladent dans le ciel. Au loin, un éclairci, rayon de soleil qui perce les épais nuages gris, tout comme est mon cœur, sombre et triste, avec cependant un soupçon de joie à l'horizon. Les minutes durent des heures. C'est comme si ma montre s'était arrêtée depuis que tu es partie. Les arbres bourgeonnent, les bourgeons s'ouvrent en vertes feuilles, les oiseaux annoncent le printemps, et alors que mes yeux se perdent dans la volupté de mes souvenirs, les jours passent, un par un, mine de rien, seul témoin du temps qui passe, dans sa lenteur lascive, qui m'étouffe, et me presse le cœur. J'attends le doux baisé qui me ramènera à la vie, qui me fera sortir de ma torpeur, dans laquelle je m'enfonce chaque jour un peu plus, comme l'on s'enfonce dans la nuit. J'attends donc que mon soleil se lève, pour me réveiller enfin, et vivre mon amour, sortir de cet enfer, pour en faire un paradis, où l'ange de ma vie serait enfin à mes coté pour l'éternité.
Écrit par egon
le coeur est une enclume sur lequel dieu forge les plus grande douleur mais parfois il y grave en lettre d'or l'amour
Catégorie : Amitié
Publié le 23/02/2009
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Très belle prose ! | |
blueberry |
Très joli texte Egon, triste et doux à la fois, l'ange de ta vie arrivera le jour ou tu ne t'y attendras plus ou pas. Amitiés Ange de lumière |
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Ange de Lumière |