Par les chemins et les sentes, traîne un parfum boisé
Comme une valse lente, une langueur Provence
Sous le tempo des cigales et son métronome rayé
Une chanson inégale qui invite à rêver.

Nostalgique éphémère sous l'azur immuable
Un battement de paupières, ce qui fut ne sera plus
Ce qui n'est plus n'existe pas, tel le vol impalpable
Du papillon de ça, de là, ne laisse trait dans les nues.

Une valse sans musique, juste un sentiment diffus
Seul un lien que rien n'explique vibre encore ailleurs
Son chemin déjà effacé telle une note ténue
Trait sur trait dans nos pensées et ton sur ton dans la couleur

Délicate et sensible,nostalgie tempo fugir
Valse lente invisible pousse un dernier silence
Mais tout au fond de nos esprits, un petit rien, un soupir
Esquisse, au creux de la nuit, un dernier pas de danse.