Que me diras-tu, dans cent ans?
Lorsque tu seras vieille et fripée?
Moi, disparue, sur les rails du temps
Je voyagerai un oeil, sur toi
Que me raconteras-tu, ma chère enfant?
Toi, dont mes genoux, ont si souvent visité
Toi, dont mes bras, t'ont si souvent enlacés
Les souvenirs ne s'éteignent, même au pas du trépas
Que m'écriras-tu sur l'âge mûr?
Toutes les prières, tu sais, ont des ailes
Je les sens, je les hume, de tous leurs parfums
Je t'en enverrai quelques-unes
Ouvre ta fenêtre ce soir
Qu'es-tu devenue ma chère fille?
Ici, les heures n'existent pas
Je me demande si la musique
Veille encore sur toi, comme une mère
Que deviendras-tu dans cent ans?
Peut-être pourrions-nous marcher
Sur les étoiles et puis danser
Vivre encore, un peu, de nous deux
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Amitié
Publié le 22/02/2019
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de fee-de-ble au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 22/02/2019 à 21:58:12
C'est sûr que dans cent ans, la mélancolie du temps aidant, la relation qui aura évolué se sera approfondi. Voici un poème pour nous convier à admirer ce genre de relations que sont celles qui allient mères et filles, riches. Jolie lecture ! | |
jacou |
Posté le 22/02/2019 à 22:48:53
Vous y serez ! L'amour d'une mère est la chose la plus éternelle qui soit ! Bravo Fée ! |
|
Yuba |
Posté le 23/02/2019 à 11:22:36
Merci Jacou et Yuba, oui je crois que l'éternité de l'amour rend possible bien des choses | |
fee-de-ble |