On était que des étrangers
Qui se croisaient ici et là
Dans ce temps-là, j'passais mon temps
Les mains dans l'âme à m'défricher
Toi, t'errais comme un bohème
Sans te soucier du lendemain
Y'avait pas plus grand que tes yeux
Pour me couvrir de doux frissons
C'était comme un chemin sans fin
Qui trottait dans ma p'tite tête
Un sentier sentant le bonheur
Et qui riait de ma frayeur
La tête ailleurs, j't'ai pas vu venir
T'aventurer dans mes parages
T'aurais pas dû, venir si près,
De mes racines trop ancrées
J'ai pris peur à ma naissance
J'savais pas trop quoi faire de toi
Même pas penser à dénouer
Ce lien de terre qui nous liait
Il m'a fallu bien du courage
Pour plonger dans ma noirceur
Un gros coup d'vent et pis tes yeux
Pour voir l'dedans de ma patrie
Maintenant t'es libre de t'en aller
Je vais récolter des bouts de toi
J'me méfie plus des étrangers
Qui vont et viennent dans ma maison
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Amitié
Publié le 04/07/2022
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arracher les racines de l'âme, elles finissent par tomber ça je le croyais pas tout tombe c'est fracassant je suis comme un glacier qui plombe de me voir fondre aussi vite alors que les petits me regardent elle fond elle fond alors j'ai caché les cachets de cire chaude chez les sauveurs de corps mais ça tient plus je veux encore tenir les enfants par les yeux |
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marinelise |
Bonsoir Fée, Fort .. un Gros Plein d'Amour .. LyS .. |
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Lys-Clea |
Magnifique ! | |
Edelphe |
Symbiose et dichotomie, attirance et répulsion, harmonie et chaos ... C'est fou ce que la relation humaine peut se révéler compliquée parfois ! Merci d'avoir si bien esquissé nos fouillis intérieurs, le tout au moyen d'une écriture sans chichis, rythmée, proche de nos vies. |
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Ombrefeuille |
Merci, merci marinelise, Lys Cléa, Edelphe et Ombrefeuille. L'inconnu nous force parois à aller au plus profond de soi et on en ressort parfois avec le bleu au ciel. | |
fee-de-ble |