Je lui ai souris
I m'a séduite
On s'est donné la main
Pour un bout de chemin
On a nourrit le bonheur
d'amour et d'eau fraîche
On a bu l'hydromel
et son philtre d'amour
Un jour, tu t'es égaré
dans la lune, astre lointain.
Je ne savais comment te joindre
sans m'arracher de ma planète
T'as exploré tes plus grands rêves
Moi, aux enfants, j'ai fixé des ailes
Dans l'espoir bref que tu les vois
là- haut, où maintenant tu vis
J'aurais dû les colorer
Pour qu'ils revivent à tes yeux
J'aurais dû les alléger
Pour qu'ils puissent aller vers toi
On s'est lâché la main
Sans plus se dire je t'aime
Un ballon sous le bras
pour souffler un aurevoir
Tu es maintenant seul
avec les étoiles
Nous sommes maintenant trois
à se demander pourquoi
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Amour
Publié le 07/03/2019
|
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Commentaires
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Posté le 07/03/2019 à 09:13:48
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Prenant, vraiment très beau texte |
olivierdepooter  |
Posté le 07/03/2019 à 11:33:58
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Merci Olivier |
fee-de-ble  |
Posté le 07/03/2019 à 12:01:52
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Si émouvant ! Certaines de nos questions resteront sans réponses ... Merci Fée pour l'invitation à cette lecture ...si Délicate ! |
| Yuba |
Posté le 07/03/2019 à 14:57:32
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Merci à toi Yuba |
| fee-de-ble |
Posté le 07/03/2019 à 20:48:23
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Poignant poème, la vie est ici-bas et dans la lune aussi. Ça me met à l'esprit ces vers : « …car, pour peu de chose, Désaccordée comme par de la neige était La cloche dont on sonne pour le repas du soir… » (Friedrich Hölderlin, poème non fini, traduit par le poète André du Bouchet) |
| jacou |
Posté le 07/03/2019 à 21:01:40
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Merci Jacou et aussi pour ces brides de poèmes de Friedrich |
| fee-de-ble |
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