Voici l'évidence
De mon cœur meurtri
Voyez-y les rayures
De l'infâme griffure
Du vil abandon
De l'amour qui nous lie
Que dis-je, qui nous liait
D'un lien plus que commun
Des pans de tristesse
Trainent mollement
Devant moi, devant vous
Ouvrez-donc vos yeux
Avant d'y trébucher
Sans plus de cérémonie
Devant tous les témoins
De votre indifférence
Donnez-moi au moins l'aumône
Du passant sans le gîte
Au moins aurais-je de vous
Quelques centimes de pitié
Pour vous être débarrassé
De mon honneur d'homme
Sous la couette et au dehors
Pour un jeu de saltimbanque
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Amour
Publié le 01/12/2019
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Commentaires
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Posté le 01/12/2019 à 17:21:23
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L'amour est solidaire, j'observe que ce poème est dans la catégorie "Amour", aussi cette demande de soin devrait être honorée, qui s'exprime en amertume compréhensible, mais qui ne se délie du lien à autrui en attend beaucoup. C'est un poème que j'aime, Fée, pour ce qu'il me parle de la souffrance pleine d'attentes. |
jacou  |
Posté le 01/12/2019 à 19:54:13
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Oui ce jeu de l'Amour est déchirant. Je compatis, surtout en ce moment; Merci fée |
Ombellune  |
Posté le 01/12/2019 à 21:07:15
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Merci Jacou et Ombellune, cette poésie est une fiction, alors pas de soucis! |
fee-de-ble  |