Tout petite encore
J'avais peur de grandir
En ce monde que je ne comprenais pas
En ce monde bien trop grand pour moi
Mes pieds trop petits, chaussaient les souliers
D'un chemin à s'y perdre. Mes cinq ans m'emportaient
Bien trop loin de la maison, j'avais peur de manquer
Toute la magie de mes jeux inventés
À reculons, j'y suis allée,
Je ne comprenais pas la sieste
Quand on est grand on reste éveillé
Pour tout voir, apprendre et comprendre
J'aimais bien la récré, je pouvais sauter
Par-dessus mes envies de m'en aller loin d'ici
La marelle, c'était chouette, aller au ciel
M'apparaissait, une bonne idée,
Huit, neuf, dix et je disparais
Aujourd'hui dans la vingtaine
Je ne comprends toujours pas le monde
Même diplômée, même salariée
Mais j'ai trouvé une petite place
Pour nous deux, c'est encore mieux, tu sais
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 02/02/2019
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Doux poème de l'enfance, comme des feux de détresse que l'on allume à 20 ans, pour renouer avec les instants fugitifs du bonheur. |
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jacou |
Oui Jacou et aussi un monde qui suscite encore l'incompréhension même lorsqu'on est adulte | |
fee-de-ble |
J'aime ce poème. Il est d'une sincérité à faire pleurer les âmes sensibles. Votre façon d'écrire me touche beaucoup. Belle journée à vous | |
roserose |
Mercu beaucoup roserose vos mots sont touchants | |
fee-de-ble |