La petite dans les bras
le boulot sur les épaules
On se voyait qu'entre deux portes
Un courant d'air qui m'faisais froid
Le sanglot à terre, bien camouflé
Sous le tapis plein de poussière
J'te regardais partir encore nager
Dans les eaux troubles de la fuite
J'marchais sur une route pleine
De trous. J'buttais sur les roches
À m'en saigner le cœur et l'âme.
Y'avait plus que ton ombre sur l'oreiller
Ça m'a bien surprise
Quand j'ai perdu d'un coup
Ma raison et que jt'ai dis
Y'a plus de place pour nous
En grande pompe, j'ai recraché
Toutes mes envies résignées.
À la petite cuillère
J'ai ramassé tout mes avoirs
J'ai repris ma petite
Sous le bras sans m'retourner
J'ai senti l'eau couler
Sur le bord de tes joues.
C'est là que t'es devenu père
Je n'en croyais pas mes yeux
Mais il était bien trop tard
Pour remonter le temps
Et se construire un petit nid
Où les oisillons ne tombent pas
Sous l'image d'un fantôme
Qui hante les nuits d'enfance
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 22/11/2019
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Waouw il est déchirant ce poème fée, tu y a mis tant d'émotion ! J'adore et suis bouleversée... Merci ! | |
Ombellune |
Poème si humain, sur l'humaine condition, sur toi je suppose Fée, que je suis ému et te remercie de partager tant de. choses de la vie. | |
jacou |
Merci Ombellune et Jacou… une histoire qui est du passé et dont aujourd'hui j'avais besoin d'écrire l'histoire | |
fee-de-ble |
C'est une histoire bien triste qui relate une période pénible et difficile à surmonter. Merci pour ce partage qui j'espère vous a soulagée. Belle nuit pleine de jolis rêves | |
roserose |
Tes mots témoignent autant de la douleur endurée que de la beauté qui t'habite. Touchant. Amitiés |
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âme-staff |
Merci beaucoup Roserose et âme-staff de vos mots apaisants sur cette poésie | |
fee-de-ble |
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