On traîne les mots dans la poussière
Comme à la guerre, comme à la guerre
Les bruits des hommes ont bien grandi
Depuis que le silence s'est tu
On nous fait fort ou faible, c'est selon
La ligne de la tolérance au front
Certains prisonniers d'interprétation
Pleurent dans un coin vide de leur esprit
Les belles dentelles de la poésie
Ne sont pas faites pour la guerre
La blancheur est la seule robe
Qu'elle porte ou que l'on reproche
Le nez collé sur les éclaboussures
On essore l'or, comme ci, comme ça
Les bruits des hommes ont bien grandi
Depuis que le silence s'est tu
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 23/08/2020
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Commentaires
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Posté le 23/08/2020 à 16:56:09
Et bien ...c'est juste magnifique ! Un texte qui interpèle la tolérance en nous , que la blancheur de la pure poésie ne pourra jamais taire... Merci Fée ! |
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Yuba |
Posté le 23/08/2020 à 17:25:56
Merci pour ce beau partage un poème a la fois simple et jolie. | |
ReveNoir |
Posté le 23/08/2020 à 22:36:45
C’est un texte mélancolique sublime fee-de-ble. Merci. |
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Naliwe Lewan |
Posté le 24/08/2020 à 12:11:01
Merci à vous trois | |
fee-de-ble |
Posté le 24/08/2020 à 18:43:17
"Les bruits des hommes ont bien grandi Depuis que le silence s'est tu" Voilà une vision juste de nos temps, qui plus est traduite avec un talent assuré et un sens du mot et de l'image des mieux inspirés. La poésie, revêtue de blanche dentelle, peut aussi, selon moi, parler de sang et de déchirure, de guerre et de mort; comme le pinceau de Picasso sut saisir la tragédie de Guernica. |
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Ombrefeuille |