Je faisais galoper sur mes épaules
La jeunesse folle du bel été
J'en étais fou, de presque rien, de son odeur
peut-être, qui me faisais perdre la raison
À n'en plus savoir compter l'âge
Sur les fils de ma mémoire
S'étirant de l'envie d'exister
D'une simple bise du vent
Sur mes genoux, je faisais sauter
La beauté folle de ses yeux verts
Sa lumière m'éclaboussait
J'en étais fou de presque rien
De ses jolie robes peut-être
Où perle , au matin la rosée
De sa présence peut-être
Qui endort tous mes chagrins
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 25/08/2020
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Commentaires
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Posté le 25/08/2020 à 16:34:59
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Très délicat ce tourbillon amoureux. Une féerie intacte sous ta plume, qui rejoint mes favoris. Merci fée de blé |
creature  |
Posté le 25/08/2020 à 18:10:50
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Que ce poème est joliment écrit IL est aérien et élégant. Bravo. |
| Iloamys |
Posté le 25/08/2020 à 19:11:40
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Bonsoir, Favori ! Cette Jeunesse fait perdre la Raison .. d'être fou du presque Rien .. mais donne Envie d'Exister entre les Fils .. Merci de ce Souffle ! Lys.. |
| Lys-Clea |
Posté le 26/08/2020 à 16:48:21
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Ton beau poème m'a fait songer à une chanson de Francis Cabrel (ma référence absolue en chanson française) : "La robe et l'échelle", du CD "Des roses et des orties" ... Car dans tes mots le tourbillon léger de l'amour laisse entrevoir la possible désillusion d'une histoire qui loupe le coche, aussi bien que le dénouement heureux des lèvres qui disent oui, cela dépend de la lumière du matin :) J'aime bien ce sucré-salé en poésie, une saveur qui réveille :) |
| Ombrefeuille |
Posté le 26/08/2020 à 21:06:03
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Merci creature, Iloamys, Lys-cLea et Ombrefeuille. Que l'amour soit pour un homme, une femme, un enfant, la nature, il est toujours vécu avec intensité. J'irai écouter Ombrefeuille cette chanson de Cabrel! |
| fee-de-ble |