Quand on n'a plus le temps d'attendre
Pour arriver là, où l'on se doit
Qu'une pause entre ici et demain
Suffit à retarder l'heure
Quand on n'a plus rien à dire
Aux bancs vides de la gare
Qui errent sans vie au bord des trains
Sur la langueur de l'espérance
Quand les froidures du départ osent
Braver le verbe, le mot et l'interdit
Qu'elles bravent l'instinct et la foi
D'un fouet qui ne craint pas la loi
Quand tout se fissure sous l'œil vif
Laissant sous son passage l'ombre
Ne reste que la droiture des pas
Pour ne pas oublier où l'on va
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 29/08/2020
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Commentaires
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Posté le 29/08/2020 à 17:29:39
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Ha oui ! Il est empli de juste vérité ce poème. Tenir debout...c'est pas donné à tout le monde. Les poètes sont trop souvent à genou. Bravo Un texte qui donne du courage Il est très agréable à lire. Merci |
Iloamys  |
Posté le 29/08/2020 à 19:06:36
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Il est très fort ce poème, c'est un favori qui me donne des frissons. Bravo fée d'avoir si bien écrit sur ces émotions mélancoliques et pourtant sûres d'elles |
| creature |
Posté le 29/08/2020 à 22:50:53
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Saisissant. Un poème qui donne à réfléchir sur l'oubli de soi et la conscience de soi |
Vermeil  |
Posté le 30/08/2020 à 11:22:43
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Tu as superbement fait passer des émotions qui touchent le lecteur. MERCI, pour ces beaux instants de poésie. Amitié Daniel |
| lefebvre |
Posté le 30/08/2020 à 12:32:43
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Merci beaucoup à vous tous! |
| fee-de-ble |
Posté le 30/08/2020 à 17:09:59
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Un univers de trains et de gares, j'arrive illico, ventre à terre, en mode TGV en pleine ligne droite ! Blague à part, tes mots contiennent une réflexion riche sur le sens de la vie et de la liberté vraie : celle qui demeure fidèle au cap qu'on se fixe, celle qui assume. L'image des "bancs vides qui errent sans vie au bord des trains", inversant le mouvant et l'immobile, est d'une intensité à la fois pleine de poésie pure et forte quant à ce qu'elle interroge en nous. |
| Ombrefeuille |
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