Ne touchez pas
À mon désir de vivre
Laissez-moi peindre
Les couleurs de ma soif
Je crève d'envie
De toucher l'ivresse
Du jour et de la nuit.
De porter l'inconnu
Sur mes frêles épaules
Ne touchez pas
À la fibre de mon être
Je veux tout voir
Tout sentir, tout entendre
Les cris de l'enfance
Comme les murmures du temps
Le souffle de la terre
Comme les délires de l'esprit
Ne touchez pas à ma quête
Qui m'amène entre ciel et terre
Laissez-moi m'émerveiller
À ce qui n'a point de réponse
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Evasion
Publié le 29/04/2019
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Commentaires
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Posté le 29/04/2019 à 17:07:22
C'est là le bât du poète, de la poétesse : ils ont souci de recenser toute la création, sans oublier le moindre tamanoir. Nommer en poésie est rendre compte des choses du monde, et assurer comment il va. Hölderlin disait que seul le poète doit se charger du souci de tout cela, ce compte-rendu, les autres, non. Merci Fée pour ce texte-exclamation de poète ! | |
jacou |
Posté le 29/04/2019 à 18:52:34
Merci à toi Jacou d'avoir si bien cerner cette poésie | |
fee-de-ble |
Posté le 29/04/2019 à 21:49:11
"Laisse-Moi Vivre Ma Vie, Non, je ne regrette rien, Je ne veux plus être celui, Qui ne connaît que des chagrins," Frederic François, Voilà où me renvoya ton joli texte Fée ! Merci pour cette petite évasion :) |
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barateur |
Posté le 29/04/2019 à 22:45:39
Ce sont de belles paroles de Frederic François, j'aime bien barateur, merci de les avoir partager avec moi | |
fee-de-ble |