Je vivais cent à l'heure
Des projets plein mon coffre
Sur la pédale, j'accélérais
Je carburais à l'énergie
Un jour, sans prévenir
Mon moteur s'est éteint
Mon essence s'est fui
Mon klaxon perdit voix
Je me suis retrouvée, hors service
Dans un état d'apesanteur
Ma carrosserie pleine de rouille
Ne ressentait plus rien
J'existais, tout au plus.
Au poste de péage
J'étais une inconnue
Je ne payais plus
J'avais tout parié
Sur la chance du gagnant
Sans radio, ni balise
J'ai dû faire de l'auto stop
Sur des rangs désertiques
Délaissés et rapiéces
Ce sont des phares, qui par hasard
Passant par-là m'ont indiqué
La route à suivre, libellée
De trop d'ardeur libérée
De regrets démesurés
Je suis revenue à la vie
J'ai maintenant plein de temps
Pour reconstruire mon bolide
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Social
Publié le 17/12/2018
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Commentaires
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Posté le 17/12/2018 à 15:07:00
Ah les grosses pannes ! Elles nous font mener la vie dure ...merci pour ce bel écrit Fée ! |
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Yuba |
Posté le 17/12/2018 à 19:35:41
Cette halte dans la vie vous aura permis de faire le point et de reprendre mieux la route, munie d'une conduite plus sûre. Merci pour cette confidence en jolie poésie, Fée ! | |
jacou |
Posté le 17/12/2018 à 20:05:13
En fait, j'ai écris ce poème, pour tous les accidentés de la route, dont certains, perdent plus que la carrosserie, certains se retrouvant dans le coma (sans balise, sans moyen de communication) et doivent tout réapprendre, reconstruire leurs corps (bolide)et leurs esprits sur des routes jamais empruntées. Merci Yuba et Jacou pour votre lecture | |
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