Quand je vois tes larmes, couler sans bruit
Sur tes déroutes, tes désillusions,
Je ne sais que faire, mon cœur se noie.
Mes mains s'emmêlent, se terrent,
Mes mots s'enlisent, s'évaporent
Ne reste que la moiteur de mes regards
Pour te hisser loin de tes naufrages.
Si la nuit viendrait, en cet instant précis,
De mes dix doigts, je saurais
dépoudrer tes songes, pour les farder
des splendeurs du ciel ,
de son trousseau de perles,
pour y voir quelques secondes
Ce précieux sourire
qui inspire et qui miroite,
tant d'horizons et d'aventures.
Mais encore, je vois tes larmes, s'écouler
dans une tranchée de troubles, d'afflictions,
Je m'imagine toutes tes guerres, tes revers,
Tes faux pas, tes combats.
Malgré ma maladresse, je t'en prie
prends ma main, pour te hisser
Loin de tes naufrages, rejoindre le rivage.
Le silence n'amortit pas les peines
À deux ,on peut sécher tout ce torrent.
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Triste
Publié le 12/06/2018
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Beau poème fée de blé, l'émotion est palpable... Juste une petite faute de langage selon moi : je dirais "Si la nuit venait"... Merci du partage ! Amitiés :) | |
grêle |
oui, tu as raison grele, je vais corriger cela, merci. | |
fee-de-ble |