Tu es d'un banal ciel ô soleil, une étoile parmi tant. Un grain de sable à l'univers, ô mon amour je t'aime quand même.
Tu apparais tous les matins, tu es apparu et réapparaîtras, encore quelques millions d'années ou peut-être des milliards je ne sais pas.
La prochaine fois téléphone avant, que je me face mon plus beau visage, je te sais l'envie folle de me brûler de tes rayons que tu craches.
Je sais ton goût pour la viande cuite, ma rouge nuque sûr te plaira. Saignante, la peau lambeau, je n'y mets pas de crème : elle donne un gout amer pour ta lumière.
As-tu peur de la lune ? Elle te cherche depuis si longtemps. Jouer à cache-cache va des années, mais les siècles sont abondants.
Et nous, appétissants humains, nous ne comprenons presque rien. Un brin folie, un brin temps, l'espace est noir ? La science se ment.
Était l'infini trou du néant, depuis que le big-bang a lancé la donne. D'un fracas bien fracassant, naissaient les terres les mers et la Madone.
Une soudaine vie hallucinée, les secondes se sont écroulées, une à une brièvement, au hasard cru naissaient les Hommes.
Puis l'amour s'est chanté s'est pleuré s'est vaincu, comme une guerre jalouse de toi, abattu par ta beauté, abattu sans même prier.
Et nous, tendres humains, nous ne comprenons rien à rien, un brin folie, un brin temps, l'espace est vide ? La vie nous ment.
Il n'y a pas de temps sans conscience ni de soleil sans lumière.
Merci d'être là, je te salue, madame princesse, ma Lucifer.
Tu es d'un banal ciel ô soleil, une simple étoile un truc tout rond. Un grain de sable à l'univers, ô mon amour je t'aime tant.
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Amour
Publié le 29/04/2019
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C'est vraiment un texte superbe, entre verset et prose poétique, bravo Jonathan ! Je trouve ici très bien écrit et pensé ce que je constate du soleil moi aussi : témoin de nos avanies d'humains insensés sous son ciel, il nous en inflige en plus ! Grand astre, garde pour toi tes ultraviolets super violents ! Signé : un pâlichon ayant peau blanche de roux qui fuit le soleil ardent. | |
jacou |
Je ne peux jamais affronter le soleil de face mais sous cet angle , l'astre de feu est une boule qui fait presque pitié, pauvre tout seul brûlant dans le néant , toute la tendresse du poète est si justifiée finalement ...bravo Jonathan ! | |
Yuba |
Le commentaire de Georges plus haut m'a bien fait rire, merci Georges :) Ta prose est superbement originale Jonathan, j'ai toujours aussi aimé le soleil (parfois je le regarde de face jusqu'à avoir mal aux yeux, juste pour le saluer), et pour moi évidemment le soleil est masculin, c'est la divinité Râ ahah ! Je place ton poème dans mes favoris, grand merci pour cette chaleur et cet amour qui le traversent... pour irradier jusqu'au lecteur :) |
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grêle |
Merci beaucoup Georges, Assia et Marine pour ces commentaires. Cela me fait chaud au cœur ! Aujourd'hui elle (il) a grande force, commence dès 7 heure du matin à me faire voir ce qu'il ce trouve devant moi. puis réchauffe mon café déjà brûlant, en y plantant ses crocs. je te le partage soleil fou ! |
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feuille_au_vent |