Elle subit déjà les rides
Et leurs traits s'allongeant.
Sûr, Dans ses yeux arides
On y observe le temps.
Derrière son maquillage
Est son véritable visage
Ce n'est pas une femme sage
Oh non !
C'est le reflet d'un ange
Et moi, à mon âge
Et ma peau de laitage
Aurais-je le courage ?
Oh non !
De lui dire mes louanges
Ma voix tremble, comme mes mains
Ma peau sue, Mes motus
De ma bouche, obtuse
Pas un mot, vraiment rien !
De son sourire, malin
Et ses seins qui m'font peur
Elle connaît ma pudeur
Et en joue, juste un brin.
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Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Amour
Publié le 14/02/2012
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Commentaires
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Posté le 15/02/2012 à 07:00:16
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"Elle est mûre" eh bien il faut cueillir le fruit et ne pas attendre qu'il tombe. |
TANGO  |
Posté le 15/02/2012 à 08:32:00
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Je voulais justement faire un double sens avec le fruit en commençant le poème. Mais il a pris une route différente sans que je puisse le contrôler... Un dérapage. |
| feuille_au_vent |
Posté le 15/02/2012 à 12:11:01
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Joli poème ! Bonne continuation ! Roger |
| rogertibbart |
Posté le 17/02/2012 à 06:32:22
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ambigu ! souhait et, bref bel arrêt sur image, que reste t-il à ces 'roses d'automne, plus qu'une autre, exquise qui veut émouvoir et "jouir encore en son automne", quel mêli mêlo, beaucoup d'angoisse et de mélancolie sous jacente "et l'été finissant, n'avait pas une ride" sous le charitable fond de teint |
flipote  |
Posté le 17/02/2012 à 06:35:40
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j'ai adoré le dernier quatrain, la beauté d'un coucher de soleil |
| flipote |