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Il portait des haillons ici bas tout l'été
Sa cambrure et son teint n'avaient guère d'horizon
La parure et le chant de ses yeux de prison
Ne rendraient pas l'espoir à un prince héritier
Une flamme pleurait à ses pieds dénudés
La pauvreté gémissait sa fauve victoire
Comme un cri dans l'âme des guerriers pendus
Dont le corps n'a de force que la fin d'une faim
Il marchait comme un chien enragé à trois pattes
Des fantômes passants l'oubliaient du regard
Le soleil et la lune et vénus riaient
De son ventre maladroit, aussi noir qu'hagard
Il portait des haillons ici bas tout l'été
Et l'hiver sa peau frissonnait de plaisir
Car oublier la honte d'avoir froid en été
Vaut bien la mort d'un souffle glacé.
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Triste
Publié le 21/03/2014
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Commentaires
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Posté le 21/03/2014 à 09:32:30
un très beau poème, un cri refroidi d'été, un regard vers l'indifférence humaine...j'aime..merci feuiile_au_vent | |
zeste |
Posté le 21/03/2014 à 22:44:33
Je suis d'accord avec toi zeste magnifique poème j'adorai avoir ton talent j'adore particulièrement ton deuxième versai | |
dessespoir et passion |
Posté le 22/03/2014 à 10:11:02
Merci beaucoup! | |
feuille_au_vent |