Qui peut me retrouver le poème de Bernard DIMAY (auteur des paroles de "j'aimerais tant voir Syracuse". Le poème que je cherche : "C'est Mémère".
Je cherche aussi le poème entier d'Apollinaire d'où sont les vers suivants :
Et Thomas de Quincey buvant
L'opium poison doux et chaste
À sa pauvre Anne, allait rêvant
Passons passons puisque tout passe
Je me retournerai souvent
Les souvenirs sont cors de chasse,
Dont meurt le bruit parmi le vent.
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amitié
Publié le 01/01/2010
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de flipote au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 01/01/2010 à 12:35:33
ma flipotte, vos désirs sont des ordres... 1) Mémère: Mémère, tu t'en souviens, de notre belle époque, C'était la première fois qu'on aimait pour de bon. A présent, faut bien l'dire, on a l'air de vieux schnocks, Mais c'qui fait passer tout, c'est qu'on a la façon. Tu t'rappell's ta guêpière, à présent quand j'y pense J'en rigol' tout douc'ment mais c'est plus fort que moi, Comment qu'tu f'rais maint'nant pour y loger ta panse ? On a pris d'la bouteille tous les deux à la fois. Mémère, tu t'en souviens comm' t'as fait des histoires Pour me laisser cueillir la marguerite aux champs, Et pourtant c'était pas vraiment la mer à boire, Ça t'a fait des ennuis mais c'était pas méchant... Tu t'rappell's comm' j'étais, je n'savais pas quoi dire ; Y a des coups, pour un peu, j't'aurais bien dit des vers. T'as bien changé, mémère. Quand je vois ta tir'lire, Comment qu'ça m'donne envie d'fair' la route à l'envers ! Mémère, tu t'en souviens des p'tits diabolos menthe, Des bouteill's de mousseux du quatorze juillet ! Un éclair au café, j'veux bien mais faut qu'tu chantes ! Chérie, t'as renversé ton verre, faut l'essuyer. Mon Dieu, c'est pourtant vrai que je t'app'lais chérie Il n'faut pas m'en vouloir, mais je n'm'en souv'nais plus. On parle des souv'nirs, mais c'est fou c'qu'on oublie. J'te d'mande pardon, chérie, et qu'on n'en parle plus. Mémère, si j'te dis ça, c'est pour te dir' que j't'aime, Te l'dire comm' ça, tout cru, c'était trop dur pour moi, Mais au fond, j'suis content, j'vois qu't'as compris quand même, Et j'peux te l'dire, mémère, j'ai jamais aimé qu'toi. lien: http://dimey.online.fr/texte.php?id=15 2)Apolinaire: Cors de chasse, Alcools, Apollinaire Notre histoire est noble et tragique Comme le masque d’un tyran Nul drame hasardeux ou magique Aucun détail indifférent Ne rend notre amour pathétique Et Thomas de Quincey buvant L’opium poison doux et chaste À sa pauvre Anne allait rêvant Passons passons puisque tout passe Je me retournerai souvent Les souvenirs sont cors de chasse Dont meurt le bruit parmi le vent lien: http://odautrey.free.fr/corsdechasse.htm et voilà l'travail ma chère !!! bisous... |
|
Jiaile |
Posté le 01/01/2010 à 15:17:04
Merci ma chère Flipotte et merci cher Jiaile, ils sont très beaux mémère et pépère , et si touchants...tendres aussi les rêves de Thomas...un vrai moment de plaisir! Bises à vous deux et belle année encore... |
|
Yuba |
Posté le 02/01/2010 à 14:35:50
Très beau texte, ce Mémère! "Passons passons puisque tout passe Je me retournerai souvent" J'adore! Merci Flipotte et Jiaile! Hysard |
|
hysard |