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La jument
Belle jument qui caracole
Comment pourrions nous oublier
Le si joli temps de l'école
Le joli temps des écoliers
La gommer et l'encre et le plumier
Cartes muett' cahiers de brouillon
La maîtresse et son poulailler
Les belles nattes de Louison
Les kilomètr' pour arriver
Passant près de "l'étant fièvreux"
L'odeur de pomme au vieux verger
Et nos petits coeurs amoureux
Quels gracieux amours c'était là !
Sans un projet, et sans aveux
Souffles de Mai, fleurs de lilas
Main furtive, douceur des yeux
Coccinell' glissée dans le cou
Croissant hardiment partagé
Giclée de sable sur le genou
Gestes prudents, secret ! secret!
Bouton de rose de l'instant
Fleur suave, fleur èphémère
Vous en souvenez vous Laurent
Et Sidonie, et Bérangère ?
Belle jument qui caracole
Un jour nous ramèneras tu
Au si joli temps de l'école
A reculons, au temps perdu ?
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amitié
Publié le 01/04/2010
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En quarante réfugiés dès le début Mai à Combleux nous allions à l'école du village, des petits réfugiés parisiens (parigots tête de veau, parisiens, têtes de chien), arrivaient chaque matin dans une carriole tirée pat une belle jument blanche, tous avions, au moins une fois monté cette jolie bête à force, c'était devenu : la jument de l'école. | |
flipote |
Ah ! le bon vieux temps!A travers tes souvenirs , je retrouve parfois les miens et çà me fait du bien .Bisous ma chère flipotte. | |
TANGO |
La façon dont tu écris me rappelle Rousseau lorsqu'il écrivait ses confessions et qu'il parlait de ses amours passées c'est trés détaillé tes de scriptions. | |
eric |