Les trois pieds du réveil
" Tu vas au lycée comme ça ? "
Me disait un jour Papa,
Tu t'es peigné avec les trois pieds du réveil ?
Un hérisson et toi, c'est à peu près pareil !
Papa tu n'es plus là;
Depuis dix ans déjà
Et tous les deux, Maman, fréquentez Einstein
Et musiquez avec votre Arthur Rubinstein,
Et moi,
Pauvre de moi
Ne serai plus jamais une petite fille
Que Papa écharpille,
Souvent, j'entends ta voix
Tout au dedans de moi
Et c'est doux,
Et c'est fou,
Et poignant à la fois
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amour
Publié le 31/03/2012
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Commentaires
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Posté le 01/04/2012 à 13:19:51
merveille des merveilles cette belle poèsie !!! merci ma flipote et bon dimanche DOUX* |
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MARIE L. |
Posté le 02/04/2012 à 05:16:58
Une douceur qui marche droit dans le cœur et nous recoiffe autrement qu'un peigne sur la tête d'un chauve... C'est tout bon. Bises matinales |
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zenobie |
Posté le 02/04/2012 à 14:45:40
Très émouvant flipote. Je crois que tu as su garder une part de cette petite fille et c'est tant mieux. Merci pour cette belle lecture. |
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Nighty |
Posté le 02/04/2012 à 16:26:32
des réveils qui secouaient les oreilles comme les doigts pincés des papas bravo j'ai aimé le tout et les expressions flipotiennes |
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PATGUI |
Posté le 02/04/2012 à 19:18:56
superbe première strophe ! on dirait un peu du Pagnol ! c'est un compliment, hein :) al; |
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spock27 |
Commentaires
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