"Viens donc", Jeune Homme, mon gros pépère
Mêm' si tu n'es plus un poulain
Ca fait un bail qu'on fait la paire
Toi et pis moi, sur le chemin
Devant ta croup', ta bonne odeur
Et moi, bonhomm' je vais derrière
Tu m'aim' je t'aim' vieux laboureur
Ca fait qu' t'es jamais solitaire
Ils dis' tous qu' c'est pus d' notr' temps
D' faire équipe avec un cheval
Notre histoir' dur' d'puis si longtemps
Alors c' qu'ils dis' m'est bien égal !
À qui donc j' dirais mes secrets
La mort d' la femme et puis du "fi"
Et puis c' qui n'est guère plus gai
Ce que la fill' fait à Paris
Il est têtu, le vieux bonhomme !
Ma bonne renommée s'y perde
Jamais je n' te chang'rais, "Jeune Homme"
Pour un de ces tracteurs de merde
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amour
Publié le 07/05/2012
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Commentaires
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Posté le 07/05/2012 à 00:08:08
Une certaine attraction se dégage de ce texte dont je ne serai le détarcteur. | |
saumon |
Posté le 07/05/2012 à 05:48:33
Amusant et pourtant le reflet d'une époque où le cheval de trait docile était en symbiose avec le paysan. J'ai bien aimé ce retour aux sources. | |
TANGO |
Posté le 07/05/2012 à 06:38:23
Ma flipote, je t'adore dans ce style là, poétesse aimée, t'embrasse ma chérie. | |
platon |
Posté le 11/05/2012 à 05:42:14
Entre pleurs et rires si humain dans les coulisses de tes mots, bravo. | |
zenobie |