La peur
Quand on est petit, en vacances, parfois, on aime bien avoir peur et faire peur…
N'allez pas traîner les filles
Tout près du bois aux jonquilles
Du coté de Montignac
Quand la nuit met son grand sac
Sur le lac…
On peut y croiser le Drac
Qu'a la queue en balayette
L'œil qui des éclairs jette
Des os pointus sur le faite
De son dos garni d'arêtes
Et sa gueule en casse noisettes
Sauf que noisett' c'est ta tête !
N'y va pas traîner seulette…
Sinon vite tu le regrettes !
A onze heures, il sort du ru
Si t'es là ; tu es foutu
Il te traîne dans son nid
Et te dévore à minuit…
C'est le maire qui m'l'a dit
Et moi je suis votre ami
C'est un monstre qui sait vivre :
Tous les ans épouse la vouivre
Et puis le printemps d'après
Il divorce sans procès
C'est du moins ce que m'ont dit
Les vents fauves, les vents gris…
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Divers
Publié le 11/06/2011
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Brrr...Cela me remémore certaines chasses au Dahu. De doux frissons... | |
Iloa |
Amusante histoire, il est toujours agréable de te lire! Bises |
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Dulac |
tres bel ecrrit , cela me rapele lhistoire du monstre du loch ness , bien ecrit | |
angelique |
Quel récit rigolo! même pas peur! Vraiment très réussi! | |
Marie-France |
Tu sembles être emplie d'un terroir plein de légendes et d'histoires. D'où es tu, si ce n'est pas trop indiscret... Je parierai presque pour la Bretagne... | |
Marouette |
Les vents fauves les vents gris sont emplis de nostalgie où la nature te capture et nous ravit dans le champ de l'infini en enfance jamais partie des grandes peurs et des folies. Merci flipote. |
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zenobie |
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