En Sicile, Lillo Di Sinatra
Écoutez donc messieurs, mesdames,
C'est le plus grand tombeur de femmes
Et le pir' bourreau de ces dames !
Regardez le, donc, qui chemine
A petits pas dansants, légers,
Ses cheveux noirs si bien lissés
A la gomme de mandoline
Un brin de jasmin sur l'oreille
Une chemis' smart et vermeille
Et dès que se pointe une belle
Veuve opulente ou bien pucelle
Son p'tit oeil brillant papillote
Se plisse, fin et grovillote
Il se frise les moustaches
De grands soupirs il s'arrache
Il chante comme un oiseau
Les amoureux chants siciliens
Chant sans peur et sans freins
Si parfois s' prend un râteau
Nous fait la main sur le coeur
L' grand opéra d' la douleur
Simulant crise cardiaque
Ou raison qui se détraque
Au bout du compt' c'est souvent
L' bel été si chaud aidant
Qu'il obtient ce qu'il attend
Car il est tenace
Le gnasse
Sans mêm' se ruiner en fleurs
Fait grande fricassée de coeurs !
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Drole
Publié le 21/09/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Drole à découvrir... | Poèmes de flipote au hasard |
Annonces Google |
Aldo Macione ? un portrait ma foi si bien dessiné que j'en oublie "le gras" du personnage ! belle journée ! | |
amnous |
Espèce d'homme qui n'est pas rare et qui sévit toujours dans les bals, sur les plages et tous endroits fréquentés par les femmes. Bien décrit en tout cas. | |
TANGO |
Très agréable à lire | |
angelique |
Merci vous tous je me suis reprochée des vers boiteux à la relecture je vais arranger ça, amnous, non pas Aldo Macione ; vraiment trop vulgaire, le mien est foncé de cheveux, moustaches horizontales longues et pointues et surtout des yeux très expressifs ; brillants pénétrants facilement couverts par la paupière, et dans l'"échec" subitement envahi d'une détresse comique à se lasser attendrir et à se tordre de rire en même temps. | |
flipote |
C'est un "type" que j'ai connu, il y a des lunes et des lunes, mais, il ne m'a pas eue | |
flipote |