Li Wenliang a donné sa vie
au coronavirus virus maudit. Sa générosité
sera oubliée et on ne sait pas encore
combien de fois la faucheuse globale
fera son tour et encore un score.
On est ici, tous suspendus
entre nos misères et l'imprévu. Notre milieu
nous sauve un peu mais les maudits sont
eux les Grands, les Puissants menteurs avides.
Et si ma peine est juste * a bruise
une contusion, un dérapage d'impositions
d'autres n'ont plus un brin d'espoir
pour leur demain. Ce soir le froid
tape à mes vitres, ce soir je sais
être une chanceuse, avec un coeur qui écrit des vers
dans son crachoir.
* a bruise: une contusion
Écrit par galatea belga
Mon rêve est la réalité banale d'un autre
Catégorie : Amitié
Publié le 08/02/2020
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de galatea belga au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 08/02/2020 à 23:05:08
C'est un émouvant hommage ! A ce médecin chinois décédé du Corona virus et qui avait averti du danger de la maladie lorsqu'il avait fait remarquer que les premiers malades provenaient tous du même marché aux animaux... Merci galatea ! |
|
Yuba |
Posté le 09/02/2020 à 14:41:26
Un poème qui est un combat contre la fatalité de la diffusion du Coronavirus, et un hommage pour ce médecin qui a alerté et tenté de contrer l'épidémie. Puissions-nous être protégés encore par de tels êtres, surdimensionnés dans l'espèce humaine, que sont ceux qui se sacrifient, comme à Tchernobyl et à Fukushima ces travailleurs et ingénieurs et nettoyeurs qui ont œuvré ! | |
jacou |