Un son glacial résonne en lui
Un invisible métronome
Qui fait ressortir de sa vie
Les froides pensées de cet homme
Son amour, ne l'a jamais quitté
Dans sa tête, elle est capitonnée
Elle vit, et rejoue a jamais
Le jour, ou elle l'a rencontré
Un son glacial résonne en lui
Un invisible métronome
Qui fait ressortir de sa vie
Les froides pensées de cet homme
Et puis le temps passant, ses souvenirs lointains,
les rires de son âme sœur, se gravent dans son cœur
Quand il veut se reprendre, et voir le lendemain
Un miroir réfléchit, son passé, son bonheur
Un son glacial résonne en lui
Un invisible métronome
Qui fait ressortir de sa vie
Les froides pensées de cet homme
Il a pu découvrir, ce qu'était la passion,
Et cherche dans son cœur, Les preuves de son bonheur
Il veut se souvenir, de sa douce ascension
Même si dans ce monde, il vit sa dernière heure...
Un son glacial s'éteint en lui
Un invisible métronome
Qui faisait sortir de sa vie
La sombre existence de cet homme...
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Merci, girvile, pour ce beau poème bercé au rythme lent d'un métronome, dont le subtil decrescendo tragique s'appuie sur quelques substitutions de mots dans la dernière strophe, auxquelles il faut être attentif pour bien cerner le destin de cet homme. La pulsation du coeur va s'arrêter, comme le battement du métronome, car l'amour fut trop grand... Amicalement. |
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jacou |
JE "SENTAIS" LA BEAUTÉ DE SES VERS SANS BIEN TOUT COMPRENDRE,,, MERCI JACOU DEM'AVOIR , MAGISTRALEMENT ANALYSÉ | |
flipote |
JE REMARQUE : TOUS SES POÈMES SONT "TRISTES (DANS UNE POÉTIQUE BEAUTÉ), COMME LA SUPERBE BEAUTÉ DECETTE LONGUE RUE MOUILLÉE DE PLUIE, SOUS LA NUIT,,,, | |
flipote |
Magnifique... | |
pichounne |
Merci, très cher girvile, pour ce magnifique poème. C'est un véritable chant que vous nous offrez, avec son refrain et son crescendo dans le désespoir. J'aime beaucoup ce refrain, qui revient tel le métronome qu'il décrit entre deux strophes, soulignant la monotonie de la vie de cet homme, d'où toute joie semble absente. Les mots "glacial" (auquel la synérèse donne un coté presque tranchant) et "froides" donnent l'impression qu'il est déjà virtuellement mort, puisque sa seule source de joie a disparu. Cette impression est renforcée par le son qui "résonne" comme dans une cavité vide. Les trois "couplets" induisent une gradation très intéressante : on passe d'un souvenir presque heureux à la difficulté de trouver de nouvelles joies, puis à l'impossibilité de vivre le présent. L'alternance octosyllabes / alexandrins met bien en avant cette dichotomie entre la régularité des pensées qui reviennent sans cesse, et le désespoir grandissant dans lequel s'enfonce cet homme. Enfin, la dernière strophe produit un dénouement tragique : si l'"invisible métronome" persiste, il a épuisé toute la force de vivre de son hôte dont, comme vous le dites si bien, l'existence s'est séparée de la vie, et ne peut plus sonner. Bravo pour cette très belle réussite! Bien à vous |
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Florent |