Petite brune en pleurs, elle veut que vienne l'heure
Pour pouvoir échapper, aux bourreaux son corps meurt
Le sang émane d'elle, son esprit se morcelle
Elle ne veut plus penser, son âme fuit le réel
Elle désire les quitter,ces hommes la souillent en fête
Elle voudrait les tuer, mais elle est attachée
Elle veut les découper, mais les jours se répètent
Les lames sont cachées, hors de sa cave grisée
Mais un jour arriva, elle fut mal ligotée
Les yeux rouge de haine, elle voulut les trancher
Elle s'empara d'une lame, et vint les dominer
Ils firent tous tués, elle pouvait se venger
Mais elle se réveilla, les mains et pieds serrés
Toujours fracassée, toujours désagrégée
Elle vit un homme entrer, elle était menotté
Il sourit et sortait, de sa poche une épée
Elle pleurait, et sentait, son corps plus scarifié
Hurlant, au désespoir, elle veut mourir en paix
Mais subit les années, torturée et violée.
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Bon jour, Ferrée à la déraison, mijotée aux molécules, Overdosée de la réalité déphasée inoculée, Liée, entaillée, la chair dévoile son chant, Imprime son supplice, possédé et râlant, Enlise, étire ses fibres jusqu'au soleil levant ! Max-Louis |
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