Il fut un être heureux, enfant d'une lune bleue
Rayonnant de mille feux, influant de ses vœux,
D'une aura sa famille, de rire ses amis
Cet astre le guidait, mais sa vie s'assombrit
D'une éclipse causée, par un ruban souillé
Un ruban qui de sang, vint obscurcir l'amant
Il ne vit que du rouge, il pense être baigné
Des faveurs de la nuit, mais s'aveugle de sang
La froideur de la nuit, la douceur du ruban
La lumière d'un esprit, l'illuminent de cyan
Il ne vit pas l'ennui, et court vers le néant
D'un rouge mortel, pour son âme sempiternelle
Le bonheur du ruban, de sa vision parfaite
Ne firent que l'aveugler, et lui serrer le cou
Il ne put se lever, et se mit à genoux
Lui priant d'arrêter, de décrocher sa tête
Aux faveurs d'un ruban, la nuit est bien trop bête
Et fait couler son sang, pour une bandelette
Qui se promène aux vents, cherchant d'autres enfants
Pour leur ôter leur être, pour le bonheur d'un temps
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Superbe écrit, le fond comme la forme, un écrit poignant, que j'ai relu plusieurs fois, pour ma part, une première interprétation, j'ai pensé au jeu du foulard, mais ce ruban sera ce que le lecteur en fera. Vraiment une très belle lecture qui retient l'attention. |
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Octavie |
Ce poème me touche énormément... Très bel écrit. |
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pichounne |