Dans les rets du temps
Le temps, m'a bien piégé dans ses rets
La pâte que mes mains ont pétrie, n'a pas pris
A la longue, mon œuvre s'est altérée
C'est à moi, que mes armes, se sont pris
Avec ma chance, j'ai souvent joué
Voila qu'à son tour, se joue de moi, la vie
Éternel rebelle
Je me révoltais contre tout ce qui existe
A tout le monde je cherchais querelle
A mes caprices, nul ne résiste
En mon esprit, les questions s'entremêlent
Sans qu'une solution ne s'invite
De mon désastre je suis complice
J'ai perdu l'amitié, l'amour et mon âme
La raison ne m'est plus propice
Dans une drôle de galère je rame
L'étoile qui me délivrera de mon supplice
Entreverrais-je un jour sa flamme ?
Ce n'est pas que le poème, me captive
C'est de lui-même qu'il se convie
Ce n'est pas la joie qui le ravive
Mais c'est de mon émoi qu'il se nourrit
La parole quand je dédaigne ses rives
Lui s'impose, et devant moi érige son lit
Il me trouva, terre prête
De lui-même, il étale ses rimes
Point n'est utile de l'arroser, au fait
Quand je transis de froid, lui s'anime
Tel un torrent il se lance à ma conquête
De ses flots, ma vie s'envenime
Notre rencontre fut le fruit du hasard
En ces temps où un rien m'amusait
Sur les plaies passées je n'ai aucun regard
Car de nouvelles afflictions me convoitaient
Trahi par ma prose sans aucun égard
C'est un lot de félonie qu'elle me cédait
Je versifie, sur ce poème haïssable
Car il est à l'image de ma vie
Ce poème est vraiment détestable
Autant qu'est détestable ma vie
Je voudrai chanter ceux qui me sont agréables
Seul un poème qui les chante mérite crédit
Chers amis, soyez indulgents
De conduite, un perdant ne peut changer
Mes yeux cherchent source à l'horizon
Afin que ma soif soit étanchée
Mon cœur veut rompre son isolement
C'est pourquoi son appel vers vous est lancé
D'amour, mon jardin, je l'arroserai
Pour faire de l'affection ma récolte
La quiétude avec vous je la partagerai
C'est mon cadeau à vous tous et toutes
Car en votre présence si j'affiche ma gaieté
C'est une joie réelle, que n'altère aucun doute
Je jure de briser tout ce qui me retient
Du joug du temps je me libérerai
Je jure que la nuit d'où qu'elle vient
D'allégresses je l'éclabousserai
Je jouirai de ce qui me revient
Et demain ne ferra plus peur désormais
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