Pleurez ô mes yeux !
Pleurez donc, mes yeux
La rupture vous plonge dans la cécité
Tais-toi donc, mon cœur
Le souvenir ne fait que raviver tes plaies
Inutile de regarder vers l'arrière
Elle sont bien révolues les choses du passé
Impatience, quitte ma tanière
Par ta brume mon ciel est troublé !
Se tourmenter rend la vie amère
La désinvolture risque de me coûter
Le bateau dans lequel je voyage
Par les vagues incertaines est malmené
L'île où j'ai fait mon accostage
S'avéra un lieu de calamités
Le ressentiment mit mes nuits en otage
Et de désolation engloba mes matinées
Mais qu'attendent donc de la vie
Tous ces damnés qui me ressemblent ?
De quoi faire pitance et la paix
Et voir les êtres chers tous ensembles
L'huile sur l'eau refuse de surnager
Poussant ainsi notre détresse à son comble
Mais quel est donc cet anathème
Qui en lamentations transforme nos vies ?
Même ceux , que dieu condamne
Ce que nous demandons ils l'ont acquis
Me voila réduit à composer des poèmes
Plutôt que blasphémer, c'est ainsi !
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