Si par l'irréel, on est fasciné
La réalité, de loin le dépasse
Parce que folie nous parait la vérité
On perverti tout ce qui se passe
De galéjades, nos cœurs sont réconfortés
Loin de la lumière, dans leur impasse
Tout ce que l'on l'entame est stoppé
Et tout homme de valeur trépasse
Le jour où ce qui existe a pris naissance
La vérité côtoyait ses contrées
Effrayés par cette complaisance
Les gens gardèrent leurs yeux détournés
Vers autre chose allait leur espérance
C'est avant sa venue, qu'elle fut nommée
Amulette qui tient en otage leur impatience
C'est dans sa chimère que leur fiel fut noyé
Quand ce qui n'existait pas encore arriva
C'est par nous que sa voie fut tracée
Sur son avènement personne ne misa
A l'improviste sur nous, il s'est déversé
Chacun dans son coin demeura pantois
Ce qui se détermine, nul ne l'a pigé
Voilà que de partout se déchaîne l'effroi
Et de drames notre quotidien fut teinté
Sans aucune maîtrise sur le réel
Nous sommes éblouis par l'effet des mirages
Quand à ce qui se trouve dans le ciel
Notre savoir est loin d'atteindre ses rivages
Ce que l'on foule devient fiel
Notre science en fait un outrage
Le vent, par nos mains cueilli la veille
Nous légua le néant en héritage
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