Ils te diront
Laisse, le silence te raconter
L'appel de ceux qui sont, privé de paroles
Entends le, s'élever dans le ciel
Pour conforter la douleur dans son rôle
Appel qui ne soulève pas de vague
Et qu'ignorent, faux dévots et clercs
Plus effrayant que la mort qu'on redoute
Et le chagrin qu'elle draine dans sa course
Laisses l'obscurité te conter
Ce qui existe au delà des lumières
Derrière ses rideaux, des drames sont tissés
Dans ses rets, elle retient la lueur
Tout ce que tes yeux refusent de voir
La, furtivement, elle le façonne
Et puis tel un volcan, au moment voulu
De partout elle le claironne
Questionne le néant, il te dira
Si vie, existe dans ses parages ?
Quelle fut jadis son image
Qui a fini par lui ravir ses traits ?
Le vent, qui veut lui faire outrage
Ce sont moult airs qu'avec lui, il charrie
Mélodie venue de nulle part
Qui nous informe qu'il est toujours ici
J'ai écouté la voix du silence
Venu du vide sidéral
J'ai vu ce qui se trouve derrière l'absence
J'ai entendu l'écho des damnés :
Dès que la parole craint la pensée
Cousue, la bouche le serra à jamais
Et quand le regard aura peur de la vue
D'obscurité, la lumière, est vite envahie !
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