Descente aux Enfers
Tout est tellement sombre et froid autour de moi
La vie me laisse m'abandonne je tremble d'effroi
La faucheuse approche seule une aura lumineuse
L'entoure resplendissante la Mort m'offre son amour
Elle me tend sa main si pâle je la saisis
Ses lèvres se meuvent elles me disent viens je t'en prie
Je descends les marches sur lesquelles se lit ma vie
Jusqu'au Styx fleuve qui ne sort jamais de son lit
Mais qui aux colères d'Hadès est tumultueux
Et les âmes errantes portées loin de ces lieux
Je donne alors une pièce à Charon le passeur
Sans lui ma traversée ne serait que malheur
Déjà au loin je peux voir les portes du Tartare
Devant lesquelles je distingue une immense masse noire
Le Cerbère s'impose le chien à trois têtes
S'écarte à notre arrivée les portes entrouvertes
Me laissent voir l'infinie grandeur des terres d'Hadès
Où l'on ne vit pas dans la joie ni l'allégresse
Je rentre on me saisit et l'on me met aux fers
Une vie de dur labeur s'annonce et de misère
Je vivrai comme tous ceux salis par les péchés
Enfers éternité
Souffrance et à jamais
De son épée il règne.
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