Les bruits silencieux
Les bruits silencieux, toujours en silence dérangent,
Ceux qui fuient la nuit, comme le jour couleur orange,
Dans un ciel ombragé, zébré d'éclair avec violence,
Le tonnerre claque, déchirant les cieux avec arrogance.
Les bruits silencieux, comme des mots inavoués,
Danse au milieu de ces sombres lignes bafouées,
Quelques fois griffonnées, sur du papier sale blanc cassé,
La douleur de ces maux, dans ce vide abyssal passé.
Les bruits silencieux, détonnant au milieu d'une nuit,
Tous chapeaux bas, il n'est pas encore minuit,
Réveillé en sueur, sursaut d'orgueil d'un rêve maudit,
Inachevé, bien réel, et déjà presque dans l'oubli.
Les bruits silencieux, gardiens de nos plus belles envies,
Déroutantes, comme un beau soleil rouge émaillé jauni,
Brillant de mille feux, comme le plus bel incendie,
Qui brûle au cœur des poitrines, d'un amour effacé, terni.
Les bruits silencieux, sauveur de nos âmes brulées,
Paradis ou enfer, comment choisir notre destinée,
Celles des anges patentés, ou des démons endiablés,
Allez savoir la raison, de ces sublimes instants donnés.
Les bruits silencieux, qui s'évaporent en un instant,
Les bruits silencieux, qui brisent les tympans,
Les bruits silencieux, qui me réveillent péniblement,
Les bruits silencieux, qui sauvent mon âme à présent,
Les bruits silencieux, qui n'en sont plus maintenant.
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Bonsoir, Et dans vos Bruits silencieux, vos Mots claquent Chantons la Partition, Ecoutons les Sons, D'Encre Noire sur un Fond Blanc Papier Calque Et en un Cri, murmurer plus que de Raison .. Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Bonjour, Quel beau commentaire, inspiré et inspirant. Merci Hugo |
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hugo13 |