L'oeil mélancolique,
Regarde la ville dans son lit
Comme une rivière sans abri
L'oeil se promène dans sa vie.
Au milieu des ruelles
Sales, et bien cruelles,
Il espionne, sans zéle,
Enregistre...automatique,
Il observe...emmagasine,
Gardant en lui l'overdose
Des clichés souvent pas roses.
Pupille dilatée,
L'oeil est prêt à exploser
Car la nuit n'est pas tranquille,
Elle tue toujours sans bruits,
Avec si peu de traces
Et beaucoup d'oublis
L'oeil résiste jusqu'à l'ennui.
Puis la neige envahit,
L'écran de l'oeil bien assombri,
Qui sursaute au flash
Du matin,
Pas trés malin,
Car toute la nuit
Agressé et sans style
L'oeil s'est endormi
Devant sa ville.
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Commentaires
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Posté le 27/06/2008 à 21:32:03
joli, j'aime beaucoup | |
louann |
Posté le 28/06/2008 à 07:38:15
C'est rythmique et saisissant. Beau. Continue. | |
Lou |