Cris et hurlements
Déchirent le silence festif de la nuit,
Dans un fracas aussi étourdissant,
Qu'inattendu,
Ce bruit de glace,
N'est pas celui des verres qui trinquent
Mais celui des balles voraces,
Imbéciles de haine, qui claquent.
Cris et hurlements,
L'inde scriptible Chaos,
Autour de ces bruits assourdissants.
L'incompréhension des infos,
De ces images opprimantes
En dehors de tous propos,
Par centaines, ces marées de sang,
De ces âmes aux repos.
Cris et hurlements,
Suivi d'un long silence,
Les sirènes hurlantes
Chassent cette somnolence,
De cette horreur sanglante,
Dans une douleur sans équivalence,
Le soir où l'innocence,
A tourné le dos, avec insolence.
Cris et hurlements,
KO, comme cette France, anesthésié,
Sous le poids, l'accablement
Un genou à terre, supplicié,
Les larmes ne peuvent se cacher longtemps,
Marianne pleure ses enfants.
Cris et hurlements,
N'est pas la France,
Terre et mère patrie,
Pétrie de vie,
Se relèvera, cent fois encore,
Pour retrouver sa fierté,
Heureux d'être Français,
Dans le pays de la liberté.
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