Sur la page blanche
je jette les mots comme ils viennent
pas d'intention
des lancés au jugé
de lettres irraisonnées
les fleurs chantent la pluie des âmes défuntes
les gouttes fraîches arrosent les tombes
qui sourient au soleil naissant
Les oiseaux tonitruent les buissons
de leurs cristallins piaillements
les morts se retournent pour dormir encore un peu
Je ne connais pas la fin de l'histoire
vers quels vers nécrophages elle se finira
en compostage écologique
Les mots s'alignent, inconstants et inconscients
ils se moquent de la logique
et du quand-lira-t-on
Meurt le purisme affecté
n'avoir du sens que dans la folie
et être fou dans le présent
Vivent les chemins qui s'égarent
vers des forêts enchanteresses
vivent les traverses
les sentiers sinueux
les chemins désaffectés
Les doigts frissonnent dans le matin embrumé
Le regard se perd vers nulle part
une larme saigne
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Écrit par hysard
L'écriture est une liberté, avec ses cris, ses douleurs, ses joies et ses sourires... http://lesmotslibres.legtux.org/
Catégorie : Divers
Publié le 30/03/2012
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superbe poème, mon hysard un vrai bonheur au réveil encore de ce style ! |
flipote  |
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Tu décris très bien ces instants d'écriture qui nous sont chers à tous. |
Meliya  |
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Une très belle pause dans ma journée que de te lire ! Merci beaucoup. |
titamourdepoete  |
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Quand on fait un repas improvisé çà ressemble exactement à ton poème. On rassemble quelques ingrédients et puis on se lance et çà réussi .J'ai aimé. |
| TANGO |
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Egarement finalement maîtrise, très bien vu |
| Naoned |
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