Dans ma demeure, règne mon atmosphère
Ma senteur chez moi réside, voilà mon aura
Chacun à la sienne chez lui, elle prospère
fabriquée de portes, de murs et de bois
Rideaux en tissu ou fer, chacun son caractère
Mais aussi de folie, car chacun son chez soi
Pièce par pièce, la maison a ses raisons
Un couloir donne accès, à plusieurs regards
Un espace, de l'horizon, de nouvelles saisons
De l'orientation à travers, les objets épars
Des décors, de la passion une vraie liaison
Tout se dessine sur, le sésame, la clé, un art
Le salon, la salle ou vie le plus d'actions
Affalé sur le canapé, suivant le téléviseur
Télécommandé, car se lever une vrai mission
Attablé l'esprit affable, un peu de saveur
Un repas de cœur d'humeur de bonne nutrition
Une émission, une lueur, de toute splendeur
La cuisine où ça chauffe et où ça refroidit
Le frigo gardien des ventres, du tout foyer
Le four moteur feu, de la haute gastronomie
Le micro-onde, Hiroshima en plus miniaturiser
Le lave-vaisselle où on se réfugie du Tsunami
La cafetière, la théière, un excitant mériter
La salle de bain, la ou le corps s'évapore
Là où l'âme et l'être, se balade chantonnant
Une vapeur d'eau embrume la glace d'incolore
Je frotte avec un gant, savonnant, sifflotant
La saleté se glisse dans les tuyaux, et sort
Une serviette me sèche, propre tremblotant
La chambre lieu de sommeils, de rêves et d'éveils
Un drap enveloppe comme un linceul, le dormant
Pour un voyage lointain, aux pays des merveilles
Ou tout est à l'envers, l'œil du cœur visionnant
Le coussin vaisseau et capsule, d'après ciel
Le lit confort inouï, exquis cercueil, respirant
Le balcon, une petite chaise et un ballon
Les fenêtres ouvertes, on y entend les oiseaux
Les murs aux papiers peints, et au teint bon
Le plafond, en dessous du toit, le plus haut
Le sol, au dessus la terre, qui tourne en rond
Les portes par les poignées, se serre le matin tôt
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De l'optimisme dans ce poème, un intérieur à découvrir, un quotidien serein, un maître de maison qui sent bon...bon voyage au pays des merveilles avec une présence féminine à la clef. Ton poème est passé à côté de beaucoup de monde, paraissant insignifiant mais il ne l'est pas. Je l'ai lu plusieurs fois et aujourd'hui seulement je le vois. Il est généreux. Au revoir |
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Milosc |