Fera trop chaud, au nord de la banquise
Les ours, les manchots, bientôt en bras de chemise
Et les esquimaux, chacun sous leurs ombrelles
Et leurs glaces à l'eau, mangées par le soleil
Fennec et chameau, dans le désert d'Amazonie
Recherchent un point d'eau, une ombre un reste de pluie
Et tous ces bateaux, qui pénètrent les terres
Entre les îlots, trop bientôt recouverts
C'est le moment de changer, de tempérer nos excès
Les feux rouges sont allumés
Et si les orages nous grondent, et si les vents nous épouvantent
C'est que la Terre veut rester vivante
Verrons nous mourir, les neiges éternelles
Plutôt que d'agir, au déjà du réel
Osons la décroissance, même si le mot fait peur
Compris dans le bon sens, c'est comme réduire une tumeur
Disons guérison, et fier d'être docteur
Soignons les saisons, le froid et la chaleur
C'est le temps pour changer, dans ce climat qui change
Économisons l'objet, de recyclage en bons échanges
Usons nos chaussures, avant de ne pas les jeter
Et que nos choses dures, le temps de bien les aimer
Réfléchir nos repas, manger à nos justes faims
Maigrir de l'estomac, diminuera nos besoins
Ne plus acheter à tout me vas, ne plus jouer à je veux tout
Réfléchir avant ses achats
Savoir que tout n'est pas à nous, que l'arbre, l'abeille et le loup
Les êtres à feuilles, à plumes à poils, à carapaces ou à écailles
Qu'ils transpirent ou se les caillent, ont tous un rôle une importance
La Terre de toutes les naissances, ne mourra pas de notre inconscience
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