Pouvons-nous éloigner de nous la peur d'aimer
Ne pas satisfaire au désir si naturel
De prendre nos jambes à notre cou si tel
Est notre voeu de solitude à tout jamais ?
Pourquoi écrire encore un poème aujourd'hui ?
L'inspiration est lasse et le temps accompli
C'est peut-être le dernier que j'écris, le pli
Est pris par la poste au courrier de vendredi
Mais aussi, direz-vous, pourquoi tant de questions ?
Ne peut-on pas tranquille assumer notre vie
Laisser Dieu ou le cosmos brûler nos envies
Et loin des yeux, près du coeur, avoir sa passion ?
Enfin, il est une question encor cruciale :
Pourquoi quatre quatrains frappés d'alexandrins
Et ces rimes-là, et l'humeur d'un malandrin ?
Je n'ai pas de réponse, vraiment rien de spécial
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Pensée
Publié le 19/09/2016
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Commentaires
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Posté le 19/09/2016 à 00:15:22
J'adore ! Puisse ces vers n'être pas les derniers. Salutations postières. |
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sofia |
Posté le 19/09/2016 à 01:17:45
Merci beaucoup sofia pour ce commentaire ! Je n'avais certes pas l'intention en écrivant ce texte que ce soient mes derniers vers, ne craignez rien, mais merci encore pour votre souhait ! Salutations. |
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jacou |
Posté le 19/09/2016 à 06:40:18
Bonjour Jacou. Le poète arrêtera de se poser des questions seulement à sa mort. Et encore...ce n'est pas sûr! :-) |
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Iloa Mys |
Posté le 19/09/2016 à 07:38:24
A chaque question il y a une réponse et quand on dit "je n'ai pas la réponse" c'est déjà une réponse. | |
TANGO |
Posté le 19/09/2016 à 07:58:16
Bonjour Iloa Mys :) Merci pour ton message facétieux ! Tout dépend de ce qui nous attend après la mort, peut-être encore une batterie de questions sont à poser au bon Dieu, au bon Diable, et le poète incessamment d'en croiser les réponses. Il y aurait un poème à faire à ce sujet. |
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jacou |
Posté le 19/09/2016 à 08:01:58
Merci TANGO pour votre commentaire matinal ! Je n'ai pas de réponse à des tas de questions, la première étant : pourquoi sommes-nous au lieu de rien ? Vertigineuse interrogation lorsqu'on y pense. Pourquoi l'univers, pourquoi est-il en extension ? Et l'hypothèse Dieu ? ;-) | |
jacou |
Posté le 19/09/2016 à 08:51:03
J'aime la façon dont il est tourné, les questions, je pense qu'on aime toujours quelqu'un.. | |
eric |
Posté le 19/09/2016 à 10:04:09
Je te remercie eric pour ton intervention. Je pense aussi qu'on aime toujours, toujours, de peur de ne pas aimer... | |
jacou |
Posté le 19/09/2016 à 11:14:19
Bonjour ! La vie est un éternellement questionnement ....et on n'a pas tjrs les réponses ! C'est aussi une façon de se remettre en question ...allez poètes à vos plumes ! sourire ! |
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Pieds-enVERS |
Posté le 19/09/2016 à 12:17:45
Bonjour à vous ! La vie est de brûler des questions, disait je crois Antonin Artaud. Et les questions n'appellent pas toujours des réponses ! Mais enfin, questionnons ! J'aime le jeu de mots ! |
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jacou |
Posté le 19/09/2016 à 12:19:02
La question, était une manière de faire parler ! | |
CRO-MAGNON |
Posté le 19/09/2016 à 12:29:12
Merci à toi CRO-MAGNON de rappeler les sombres souvenirs historiques ! Oui, la question était aussi la torture qu'on pratiquait alors dans l'espoir de faire avouer, quoi ? Je n'ai pas de réponse, vraiment rien de spécial. C'était des temps barbares. |
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jacou |
Posté le 19/09/2016 à 14:34:55
Bonjour Jacou, Bravo pour tes très beaux quatrains et ces questionnements existentiels ! Ravie que tu continues à nous enchanter par tes poésies ! Belle journée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Posté le 19/09/2016 à 15:20:35
Bonjour Sybilla, je suis enchanté par ton message ! Belle journée aussi à toi, accompagnée de mes amitiés. |
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jacou |
Posté le 19/09/2016 à 17:05:24
Parce que l'amour s'inscrit dans une évolution à l'issue et paramètres incertains et que tout être à besoin d'amour .. on a le bel équilibre d'un navire en plein tempête .. Amitiés poétiques Jacou ! |
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Babel |
Posté le 19/09/2016 à 19:09:07
Merci beaucoup Babel pour cette réflexion ! Notre navire ballotté par les vents tempétueux est sans cesse en danger de couler, en effet, si l'on n'y prend garde. Amitiés poétiques ! |
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jacou |
Commentaires
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