Les flammes du couchant enjolivent l'automne
La gamme en est rosées et dans les teintes mauves
Parfois paraît au ciel aussi l'éclair qui tonne
Il tient en lui pouvoir d'incendier ces feux fauves
La pluie douce en glissant des hauteurs nuageuses
Rafraîchit les passants pressés aux domiciles
Tel est mon vieux soulier que pareil aux nageuses
Il baigne alors mon pied d'une eau venue loin d'îles
Je me roidis dans la froidure au crépuscule
Regrettant l'écharpe noire oubliée chez moi
Avec ma grande peur, mais pour rien ne recule
Car j'ai un rendez-vous qui me procure émoi
Mais l'eau coule à mon cou pleuvant en corde, émise
Par les cieux en courroux, ces malicieux errants
Qu'un soir parsemé d'or fait défiler, et grise
Le décor, puis mon corps court et je sors des rangs
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amitié
Publié le 14/10/2019
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J'aime beaucoup le premier quatrain Merci Georges pour ce partage |
Belle de jour  |
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joli poème où de scription sensations et ressentis rendent ton écrit si vivant.. merci,Georges! |
| Aria |
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Un poème qui tombe à point ! J'ai le même décor devant moi ... La première pluie est au rendez vous ce matin et dans la précipitation je suis sortie à sa rencontre non prévue manquant de l?essentiel ... Elle a toute la saveur de ton délicieux poème ...merci Georges ! |
| Yuba |
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Joli poème On a la même sensation aujourd’hui Mais avec un degré plus léger Merci pour cette poésie matinale |
megapdg  |
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superbe chant de la pluie amitiés jacou:) |
| romantique |
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"Il baigne alors mon pied d'une eau venue loin d'îles..." Joli ! Que de pluie ! C'est vendémiaire irrité contre la ville entière ! |
| scyles |
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Gaby, Dominique, Assia, Mega, Sylvain, Scyles, je ne saurais trop vous remercier d'apprécier le chant de la pluie et de donner une vie à mon poème qui pressentait cette journée où, en fin de soirée, tombe l'ondée que j'écoute à l'abri, au chaud, écrivant... Mille mercis à vous six, ami(e)s ! |
| jacou |
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L'ambiance de l'automne citadin, avec ses couleurs, les sensations et le ressenti qu'elle nous procure, est merveilleusement rendue ici. Au fond, l'automne n'est pas cette saison triste comme on la qualifie trop souvent dans les bulletins météo, mais une saison porteuse d'une grande beauté et d'une mélancolie que je qualifie sans hésitation d'heureuse. Un poème que j'apprécie tout particulièrement. |
| Matriochka |
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Merci Matriochka. Aux âmes mélancoliques, et ne dit-on pas quelquefois pour la justifier que la mélancolie est une forme de "tristesse heureuse", et vous le soulignez d'ailleurs dans votre commentaire, à ces âmes donc l'automne est ravissement par le ploiement des branches d'arbres qui se dénudent de feuilles aux couleurs rousses et chaudes, et la pluie douce tintant derrière des fenêtres est un accompagnement harmonieux des soirées à peine tièdies au sein du foyer. Alors, la mélancolie de chacun des automnes passés se renouvelle en nos esprits songeurs, puis c'est un thème pour écrire... |
| jacou |
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