Te souviens-tu de la tendresse des soirs d'or
Quand éveillés dans l'air attiédi nous parlions
Gaiement avec espoir de ce que nous serions
Vingt ans plus tard les enfants éduqués la mort
De notre adolescence vaincue par les vies
Menées avec diligence pour l'obtention
Des titres de gloire et des prestiges d'envie
Tout ce que l'existence amène d'émotions ?
Avons-nous eu tout ça dans l'ivresse des nuits ?
L'amour recommencé en mille reverdies
Pas un jour ne filtrant en menace d'ennui
La vie vécue comme ici et là un paradis
Vraiment au bas des vers tu peux poser l'absence
Des maux qui défigurent l'esprit ou bien l'âme
Notre espoir fut pour nous la plus exquise danse
Esquissée dans le noir comme avec une femme
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 13/06/2016
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Commentaires
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Posté le 13/06/2016 à 07:50:00
Un beau texte où la douloureuse nostalgie affronte l'espérance toujours renouvelée, c'est ce clair-obscur qui rend les pensées plus fines et plus émouvantes, amicalement. | |
banniange-deleted |
Posté le 13/06/2016 à 08:35:55
Merci cher banniange pour votre commentaire ! Amicalement. |
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jacou |
Posté le 13/06/2016 à 22:12:07
Un texte sensible... J'apprécie particulièrement le début de vers "Vraiment" qui donne une franchise et un élan particulièrement émouvant à la strophe. Je danse l'espoir avec toi quand tu veux Jacou. | |
schweepouille-deleted |
Posté le 14/06/2016 à 20:26:22
Eh bien dansons ! | |
jacou |