L'art de ne pas choisir entre brunes et blondes
L'art de paître en troupeau ou de glisser sur l'onde
L'air de rien je me perds dans les forêts profondes
Ne veux plus revenir contempler ce vieux monde
Le soleil illumine à l'aurore un haut toit
Je m'y tiens, sûr de ne dévisser loin de toi
Les rayons poudreux qu'il dépose entre nos yeux
Font resplendir la ville en bas du ciel radieux
Un vers est plus qu'un autre une entremise exquise
Viens que je t'en récite un long lai à ma guise
Je suis un diable perché sur les toits de tuiles
De là j'observe aux fenêtres l'or qui rutile
Allez sors ! Viens rejoindre une âme solidaire
J'ai pour toi dans ma besace un vrai solitaire
Il brille de ses feux répandus sur la Terre
J'ai choisi ma brune en cette brune d'hiver...
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 01/06/2017
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 01/06/2017 à 10:41:09
comme c'est beau ! merci jacou |
|
marinette |
Posté le 01/06/2017 à 11:41:47
Merci à toi Marinette ! | |
jacou |
Posté le 01/06/2017 à 23:18:49
Ahlala Jacou, je rejoins Marinette, ton poème est d'une beauté époustouflante. Si tu m'invites sur les toits de Paris, je viens, diable ou pas diable. Ne serait-ce que pour la superbe vue et t'écouter parler... Bravo pour ce très très joli poème. Merci pour ce partage. | |
suane |
Posté le 02/06/2017 à 01:06:01
Un grand merci pour toi, Suane, qui de ton élégante griffe signe un message qui me va droit au cœur. J'aimerais, oui, t'inviter sur les toits de Paris, nous contemplerions la lune et les dix mille étoiles qui clignent rien que pour nous, pauvres mortels que nous sommes. Et, avec le rêve, nous nous transporterions dans l'une d'elles, pour y arpenter des dunes de sable fin. Et nous parlerions, parlerions de ce qui "meut le monde et les autres étoiles" (Dante, "Divine comédie")... |
|
jacou |
Posté le 02/06/2017 à 08:36:10
C'est joliment bien écrit comme d'habitude mais je n'ai pas compris qui était la Brune. Je pense à une vache? et cela n'altère pas la qualité du poème. | |
TANGO |
Posté le 02/06/2017 à 10:09:41
Merci TANGO pour votre commentaire teinté à la fois de questionnement et d'humour (une vache ?). La Brune est simplement la femme que le narrateur invite à le rejoindre sur les toits pour lui offrir, lui solitaire, un solitaire, à la brune du soir. Il la contemple d'où il se trouve, perché sur son toit. | |
jacou |
Posté le 02/06/2017 à 21:13:03
Jacou Je trouve ce poème différent des autres. .J'ai l'impression que vous êtes parti dans une sorte de délire un tourbillon qui nous entraîne dans une douce rêverie. C'est comme si les mots devenaient des magiciens. Bonne soirée à vous | |
roserose |
Posté le 02/06/2017 à 23:39:43
Merci Roserose : votre intuition vous a guidé dans votre lecture, je voulais par ce texte me libérer de la pesanteur, d'où le choix du toit comme lieu d'aménagement car l'on s'y trouve plus près du ciel, de la lune, et des étoiles si chères. Les mots sont magiciens quand ils nous guident vers les trouvailles d'autres mots plus curieux encore, vous avez raison. J'essaie souvent de guider les mots, mais je me laisse parfois aussi guider par eux, comme là c'est le cas. Bonne soirée à vous. |
|
jacou |
Posté le 04/06/2017 à 23:14:38
Nuits de Juin (Victor Hugo), L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent. Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure Un vague demi-jour teint le dôme éternel Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure Semble toute la nuit errer au bas du ciel. Bonne nuit Jacou. |
|
suane |
Posté le 04/06/2017 à 23:27:02
Merci chère Suane pour ce beau poème du grand Hugo, qui n'en était pas avare, de ces poèmes pleins se splendeurs. "Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne"... Bonne nuit à toi. |
|
jacou |
Commentaires
Annonces Google |