Donnes moi ce doux cœur que tu blottis, si fière
Il n'est pas de pays… Où je suis, je conquiers
Je t'ai laissée venir puis t'ai prise à mon piège
Ainsi tu es femme d'un bonhomme de neige.
Au printemps qui viendra j'irai dans la nature
Me dissoudre parmi les prairies de verdure
Les roses de couleur m'accueilleront pour frère
Et il sera bien temps de lâcher mon araire.
Vois-tu, j'ai mis le soc pour arpenter mon champ
La vie finit toujours sur le plus beau couchant
Si tu veux, nous ferons l'amour sur ces prés verts
Et nous verrons Naples, soyons toujours couverts.
Puis, il faut bien qu'un jour l'un de nous deux s'éloigne…
Serions-nous sinon des humains conduits à poigne
Par le rude destin qui abat toute branche ?
Retour à l'hôpital en mai : ils me débranchent.
 |
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 13/11/2018
|
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Amour à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
| Annonces Google |
 |
Wahou, un magnifique poème. La métaphore de ce bonhomme de neige qui n'a plus le temps d'attendre... Bravo |
feuille_au_vent  |
 |
Splendide invitation à se blottir contre un oreiller garni de soie et de fleurs fanées dans un environnement d'une douceur légère et confortable en ce vers final d'une essence de l'âme, parfum d'éternité..C'est beau beau...! Bisous et merci Georges. Pensée lumineuse pour Minnie ! |
suane  |
 |
Les mots de ce poème fondent en bouche comme des boules de glace ...citron pour moi ...lol...Comme feuille-au-vent, j'aime beaucoup l'image de ce "bonhomme de neige", un séducteur égal à lui même ; pressé de partir dès que le soleil réapparait ...Merci Et bravo Georges! |
| Yuba |
 |
Après plusieurs lectures, ce séducteur impatient ne m'a toujours pas révélé tous ses secrets. Je trouve des indices tout au long du texte sans savoir lesquels suivre et lesquels me prennent au piège. Je prends beaucoup de plaisir à décortiquer ce texte, merci à vous. |
| Leto |
 |
Un impatient dans le temps qui prend son temps dans les gestes, je fonds. Je lis et relis et espère n'avoir pas compris tellement votre personnage est séduisant. Merci Jacou, je suis sous le charme de votre poème. |
| Hypothese |
|
Jonathan, Stéphanie, Assia, Leto, Hypothese : Merci à vous tous tout d'abord pour vos retours, vos ressentis et vos opinions, que vous formulez si bien et avec tant d'empathie pour mon personnage ! Permettez-moi de ne pas répondre à vos interrogations. Je préfère garder vos sensations dans leur vivacité, et puis moi aussi j'ai mon interrogation qui subsiste à l'égard même du texte, qui m'a été soufflé, plus que je n'ai cherché à l'écrire. Je remercie le vrai scénariste, qui n'est pas moi, mais "l'ange" de l'inspiration, qui cette fois-ci m'a dicté les mots. Belle fin du jour à vous. |
| jacou |
|
J'aime cette idée que ces jolis mots t'ont été soufflé par l'invisible. Je l'aime beaucoup aussi ce poème, comme les autres l'image du bonhomme de neige m'a ravie. Et les différents mots tels soc, conquiers, araire, sont délicieux à la prononciation. Merci Georges pour ce poème phonique et hivernal, du plus bel effet. Amitiés, bonne après-midi :) |
grêle  |
|
L'invisible, nul n'est tenu d'y croire, pourtant son impalpabilité me parle parfois... Merci Marine pour ton message si sympathique pour mon bonhomme de neige. Amitiés :) |
| jacou |
| Annonces Google |