Tes yeux sont comme les fruits secs des bois, craquants
Tes cheveux sont au goût des écureuils, noisettes
Le sourire illuminant ton visage franc
Creuse à tes deux joues de si mignonnes fossettes
Tu ne pleures que pour ensuite mieux me plaire
Tes chagrins sont polis, c'est un trait des timides
Nous sommes deux amants aisés à satisfaire
Car il nous plaît de voir le monde, l'air candide
Pour décrire l'amour, j'ai de pleines images
Mais le nôtre est spécial, comment le dépeindrai-je ?
Tels sont ceux qui sous la lune se dévisagent
Ils ne voient que nuit et prunelles sacrilèges
Dans les bois et forêts qui parsèment le monde
Au rivage oublié où s'obstine une étoile
Dans le sein capricieux des villes si fécondes
Sur la mer battue des vents où vogue la voile
Dans la galaxie très lointaine au firmament
Près de la constellation qui fait de grands signes
En tout ce qui est pour nous combler en aimant
Nous voyons la beauté savoureuse tel cygne
L'amour est une branche dans l'arbre béni
Une étoile pleurant les jours heureux enfuis
Cet éclair des blés sous un ciel qui a jauni
Et se dirige à pas lents vers la sainte nuit
La sainte des saintes, la mystique Thérèse
Remerciait la passion qui la consumait vive
Au feu d'ardente flèche en elle a jailli braises
Bernin a sculpté l'orgasme incandescent, ivre
Nos orgasmes à nous sont ceux des immortels
Les dieux de l'Olympe n'avaient cette indécence
Connaissant l'orgie, mais le désir éternel
Ne les prenant guère pour noyer les sens
La science du fantasme prolonge l'orgasme
Nous sommes devenus maîtres dans la matière
Nos imaginaires enjolivent nos spasmes
Le lit de nos nuits est un torrent de lumières
Le ciel est notre dais, et son étoile blonde
Gémit dans l'univers d'être si solitaire
Nos élans saccadés oublient la lueur féconde
Nos pleurs d'amour vont au soleil célibataire
Mon amour, je te veux chanter, aux yeux grisés
Sans toi ma vie ne serait qu'océan vide
Tumulte des mornes sous les vents alizés
Et les cris qu'on entonne au fond d'hôtels sordides
Mon amour, tu es multiple, et non une seule
Chaque fois où j'ai failli, tu fus présente
Femmes qui reveniez vers celui qui s'esseule
Je vous dois ce poème et reprend ma vraie sente
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 28/09/2019
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Wouahhhhhh direct aux favoris cher Georges. J'ai été séduite du début à la fin par chaque vers Merci de ce partage. Gaby |
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Belle de jour |
séduite moi aussi, victime consentante de ta poésie!!..(à libération prolongée...)bises! | |
Aria |
Ça doit être un grand amour pour toi car tes vers sont sortis d un cœur nostalgique Bravo monsieur |
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megapdg |
quelle douceur infinie amitiés:) | |
romantique |
Tout le poème est sublime mais la neuvième strophe est une pépite ! Par cette lumière que l'amour fait traverser dans les coeurs quand la passion d'amour est inévitable ...bravo Georges pour cette écriture elle est évidemment promise pour le chant favori ! |
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Yuba |
Gaby, Dominique, Mega, Sylvain, Assia, merci pour vos ressentis sur ce poème où les sentiments sont dits. La vérité m'oblige à dire que c'est une republication, car c'est un poème écrit il y a deux ans, datant d'automne 2017, et il s'adresse à toute femme que j'aime, ai aimé, aimerai, que j'eusse aimé... @ Gaby : je suis très touché par ton enthousiasme ! @ Dominique : je suis ravi de ton assentiment. @ Megapdg : c'est peut-être la quintessence de mon amour infini, qui sait, que je tente de rendre ?... @ Sylvain : tes mots essentiels forment un monde à eux seuls. @ Assia : ton choix est joie pour moi, un favori est une vie de poésie attrayante pour un poème ! |
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jacou |
Waouh qu'elle beau poème est me voilà moi aussi jalouse ... à qui s'adresse ce sublime message pour les femmes de votre cœur! | |
louveblanche |
Merci du fond du cœur louveblanche pour ce beau message ! | |
jacou |
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